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Knocking on heaven's door : 1 petit délire... + débat sur la MAO et la composition


IamShrek

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Salut à tous,

 

Je me suis fait un petit délire cet aprèm avec cubase et mon zoom :1 piste batterie basique avec EZdrummer et j'ai enregistré 7 Pistes avec ma gratte que j'ai essayé de spatialiser (vu que lestael en parlait récement sur un autre blog) :

 

1 - Emu Basse

2 - Saturé

3 - Wah-wah

4 - Violoning

5 - Emu Acoustique

6 - Lead

7 - Impro

 

Les pistes 1 à 6 sont des boucles de 8 ou 12 mesures selon les pistes.La piste impro est en one-shot, donc, quelques accros vu que ça faisait un moment que j'avais pas joué... mais bon, j'avais envie de me faire plaisir et de partager ça avec vous :)

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60 Commentaires


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Bon, j' ai promis à Shrek de développer pourquoi je n'étais pas d'accord du tout ….

 

Je ne crois pas au jeu en « roue libre » et sans analyse... mais pas du tout.

Fut-elle inconsciente, l'analyse, selon moi, est toujours là.

 

J'y vois plusieurs raisons... plusieurs « preuves » (les guillemets sont là pour adoucir le mot).

Tout d'abord, comme l'a dit Zwan, nous sommes tous la somme de notre propre histoire.. Ce qui fait que nous avons chacun diverses expériences. Ces expériences nous permettent de nous définir, mais aussi de nous situer... et de nous adapter... Nous savons par exemple reconnaître différents « styles de musique », différents tempéraments... ainsi, l'expérience d'un musicien (l'expérience musicale, mais pas seulement) lui permet d'être cohérent avec le contexte musical dans le quel il se trouve … Ecoutez Robben Ford.... il joue très différemment sur un blues lent « basique » que sur un morceau plus jazzy. Notre expérience nous permet d'analyser la situation. Notre expérience, et notre travail, notre préparation.

Je crois aussi qu'il y a différentes position de jeu (travail, live, impro, composition, en groupe, en solo, bœuf....) et quelque soit la position de jeu, le musicien analyse en permanence ce qu'il fait.

 

Chacune de ces positions regroupe en effet diverses « activités », dont le jeu et l'écoute par exemple.

En permanence, fut il seul, le musicien écoute ce qu'il joue... et réagit à ce qu'il entend : pour corriger une « fausse note » ou un écart de rythme, pour adapter sa dynamique de jeu à celle de ses compagnons, pour anticiper les changements d'accords et de tonalité lors d'une improvisation etc etc... D'ailleurs... Prenez un musicien, laissez le jouer, et interrompez son geste, et demandez lui : « Que viens tu de jouer ? ». A moins qu'il ne soit un pur débutant (et encore, il aura une réponse à donner, j'en suis sûr) le musicien vous répondra qu'il a joué tel accord, telle gamme, tel motif, et s'il n'a pas les connaissances théoriques, il pourra à minima fredonner ce qu'il vient de faire, ou le rejouer.

 

Ensuite, je suis assez adepte de la théorie de la « Courbure du Temps », énoncée par François Leclère, et qui dit, grosso modo que l'instant musical T n'existe pas uniquement par lui-même, mais aussi par ce qui le précède, et par ce qui le suit... Que la musique est donc un aussi un ensemble de souvenirs et de pressentiments.

De ce fait, le musicien est à l'écoute de ce qui a été, et anticipe ce qui va être, pour parvenir à situer où il est... et continuer son geste musical.

Autre chose encore : l'Homme est un animal intelligent et conscient... qui analyse en permanence son environnement, pour garder l'équilibre, pour se protéger d'un son, d'une lumière trop agressive, pour décoder signaux qu'il reçoit.

 

Enfin, l'instinct, « chez l'humain, [il] constitue la nature qui s'oppose traditionnellement au concept de culture» (Wikipedia)... et la musique est tout sauf naturelle...

Elle vient d'un apprentissage, de la répétition de gestes... : combien de temps a t'on passé apprendre les accords, les chromatismes, les pentas (et pour les plus... aventureux, l'harmonie, les gammes majeures et mineures, ou d'autres gammes exotiques, d'autres modes de pensé...) pour que ces gestes deviennent naturels ?

La musique n'a donc rien d'instinctif... Elle n'en a que l'apparence.

 

Toutes ces raisons (et j'essaie de faire court) me font dire que le jeu à « l'instinct » n'existe pas pour moi. Il y a toujours une part d'analyse... Ne serait ce que la plus basique : j'aime / je n'aime pas ce qui vient d'être joué. J'irais plus loin, même un débutant, un musicien « d'instinct » joue une suite de notes, d'accords,... et analyse en permanence si ce qu'il joue correspond bien à ce qu'il a l'intention de jouer.

 

En revanche, je pense que chacun analyse plus ou moins finement son jeu en jouant, en fonction du style, des envies, des connaissances, des niveaux, de la complexité du morceau, ou du passage, que cette analyse varie d'un musicien çà l'autre, mais aussi pour un même musicien en fonction du morceau, ou du passage d'un morceau.... Ce qui montre bien que l'instinct musical n'existe pas.

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Nos goûts musicaux influencent ce que l'on joue (voudrait jouer est plus juste :p), et je pense qu'inconsciemment, on essai de reproduire une atmosphère, des sonorités, des mélodies... Et forcément, pour se faire, notre cerveau analyse en permanence (et à l'insu de notre plein gré) ce que l'on joue.

 

Je crois également en la "théorie du temps élastique" que tu cites. Quand j'improvise, je sais généralement d'où je pars, à peu peu près ou je souhaite aller, mais jamais à l'avance le chemin que je vais emprunter (j'ai pas le niveau pour ça). Parfois c'est sympa, d'autres non, et notre cerveau enregistre tout ça et parfois, certains plans reviennent facilement dans certaines situations, ou des licks que l'on ressort inconsciemment.

 

En composition, j'ai parfois une mélodie, ou une suite d'accord en tête et j'essai d'en faire quelque chose (Fiona's ballad vient bêtement de boucles arpégées que j'ai utilisé pour bosser l'impro...). La c'est beaucoup plus compliqué car il faut beaucoup plus que de la théorie, il fait donner vie à la composition, et je comprends le temps que met l'ami lestael à boucler ses morceaux quand je vois le temps que m'a pris le petit truc tout simple que j'ai fait.

 

Dernière chose, heureusement que chacun ressent et fait de la musique différemment car je crois que sinon, on se ferai vite chier...

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Spéciale dédicace pour Gdev00 :

 

Pour moi, la musique c'est à l'oreille, ce n'est pas de l'algèbre, ni des maths, et de toute façon, étant encore apprentis guitariste......etc, et j'espère ne pas changer d'avis plus tard.....

On reconnait aisément le morceau, il n'y a pas de dissonances, ça s'écoute, on sent que tu avances....c'est bien !

 

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Photo d'une affiche prise à l'université d'Harvard...

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mdr si harvard le dit c'est que ca doit etre vrai alors.

 

De toute facon la vie est regulée par les maths, une journée c'est 24h il faut 365.25 jours pour faire le tour de la terre.

 

Une note c'est une frequence, un ton un demi ton, un intervalle c'est une fraction de frequence...

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Receptif.

Un mot que j'adore en musique.

Comme la fréquence.

La réception d'une fréquence, d'une note.

Nous sommes tous différents par la réception.

Différents par ce qui nous touchent., comme une chanson qui nous procure de l'émotion.

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Et une ronde en anglais c est a whole note, une blanche c est a half note, une noire c est a quarter note, une croche c est eigth note etc...

J ai fait faire des maths comme ça à mes enfants quand elles avaient débuté leurs cours de piano (qu elles ont malheureusement arrêté depuis)

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J 'ne conteste en auarithmétique fond, ce que j'ai appris, mais dans l'esprit, quand j'écoute une chanson' je ne me dis pas que je suis un cours de math' ....c'est tout !

 

Un CD, c'est une carte de visite que les groupes ou autres utilisent pour promouvoir leur live....Et avant, c'était totalement l'inverse, je crois que chacun devrait continuer à montrer réellement ce qu'il est.....

Il y a des concerts ou on sent que c'est approximatif' et pourtant l'ensemble fonctionne' et il se passe vraiment quelque chose, la je parle du Rock, et souvent on trouve que c'est beau...si on aime le Rock !

Et j'ai aussi pris connaissance de la petite phrase :

"la musique est une arithmétique secrète de l'âme, qui ne sait pas qu'elle est en train de compter....."

G.W LEIBNITZ en 1712

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