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oui et puis meme si c'est du vécu, cc'est pas "toi", tu te confies mais pas de toi a quelqu'un, enfin pas comme quand tu parles à quelqu'un du coup c'est plus facile de vider son sac ;)

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oui moi aussi parce que le mec ou la fille ne face te considère pas pareil qu'un pote.ami IRL

apres si t'as de la chance ca peut meme finir en amitié, sinon, non lol

mais jparle mieux avec des "inconnus" c'est vrai !

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bon j'avoue des fois quand ca va pas bien j'ai une playlist spéciale déprime que je me mets, qui mfait bader encore plus mais sinon jme fais pas souffrir volontairement, d'autres personnes s'en chargent...

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Envie de crier. Envie de rien, d’expulser la salive qui bloque ma respiration. Ne pas savoir que faire, la sombre suite de sa vie. Réfléchir, ne pas foncer sans avoir réfléchit. Ou alors, ne peser aucun pour, aucun contre et se donner corps et âme dans un projet. Sentiment respectueux, beau sentiment. Espérant qu’il ne sera pas déchiré, en espérant fort qu’il vivra, vivra. Envie de foncer mais peur qui reste, persiste. Peur de l’erreur. Et si tout ça… Et si. Se booster, se donner les moyens. Avoir confiance en soi, essayer. Se sentir sous merde mais éprouver du désir malgré tout. Le désir de s’élever dans la vie, dans son cœur avant tout. Tenter de s’offrir de l’estime, juste histoire de. Vouloir se sentir fort. Protéger. Qui, quoi ? Se protéger, mais pas seulement. Protéger les autres, s’y intéresser. C’est ça, aller vers autrui, apprendre de lui. Lui parler, lui écrire, le frôler, le sentir. Peu à peu, le sentir. Se rendre compte que la distance entre deux êtres s’estompe, s’efface. Pour laisser place à un sentiment, quel qu’il soit, la distance n’existe plus, perd de sa force. La distance a deux aspects. Le premier, négatif et l’autre davantage positif, je crois. J’en suis persuadée. Attrapeur de rêves, encadreur de cauchemars. Envie de savoir écrire, de chanter et de danser. Des facultés diverses, toutes plus belles les unes que les autres. Ecrire des chansons, les chanter, danser à l’intérieur, les faire vivre. Plaisir doucereux…

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Liquide suicide (rien que le titre donne la pêche hein hein ?!) :calmos:

 

 

J’entends un cri.

Et puis plus rien.

Un long silence sourd crépite dans mes oreilles.

J’apporte doucement ma main à ma bouche, tend l’autre vers la bouteille d’eau en pensant me rafraîchir mais trop tard.

De ma bouche s’échappe maintenant un liquide aigre et infect qui réchauffe désagréablement mes doigts gelés.

Je vomis du vide.

Un brouhaha s’accumule dans mon estomac qui reste dépourvu de fond.

Je recrache toutes ces choses inutiles dont je crois pouvoir me remplir et recommence.

Une fois mon corps débarrassé de ce poids inexistant, je l’aide à se nourrir de vide à nouveau.

C’est simple de s’en nourrir.

Toutefois, il y a diverses manières de faire.

Le plus souvent, jouer un rôle qui n’est pas le sien est efficace et mensonge rime bientôt parfaitement avec vide.

Honte, peur, blessure sont des mots qui riment aussi avec vide mais peuvent être davantage excusés…

Le mensonge, lui, détruit son hôte à petit feu. Inévitablement.

Il fait se rouvrir les blessures.

Continuellement, il nourrit les peurs et creuse les hontes.

J’ai peur d’en arriver à mentir.

A mentir sur moi, sur mes envies et mes pensées sincères.

J’ai peur de ne pas changer suffisamment comme je redoute de ne plus me reconnaître.

L’arc-en-ciel de mon cœur se fait terne ce soir.

A croire que la pluie mélangée au soleil n’est plus aussi magique qu’elle n’a été.

Sa majesté la pluie me trempe les songes et mouille mes sandales toutes neuves.

Mes pieds nus glissent sur la fine semelle humide et mon corps tente de s’échapper.

Ma tignasse brune boucle et les pointes humides se faufilent sous mon t-shirt.

Je sens l’eau tremper mon dos, mon crâne et le bout de mes pieds.

Et peu à peu, c’est tout mon être apparent qui devient liquide.

J’ai beau tenter de le condenser, mes membres ne m’obéissent plus et c’est mon corps tout entier qui m’abandonne.

D’abord un pas, puis deux, mes jambes se traînent vers un ailleurs fabuleux.

Et voilà que deux ou trois mètres de béton froid plus loin, mon corps se jette à l’eau.

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