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Ne se consacrer qu'à un style: avantages et inconvénients!


toffy
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Après ces bientôt 6 années de guitare, je trouvais que je n'avançais pas réellement et ne me faisais pas toujours plaisir dans le jeu.

Surtout après un an avec un prof qui m'a beaucoup frustré, il m'a fait progressé certes (en rythmique) mais pas du tout dans l'optique d'objectif de départ de ma demande envers lui.

Sans compter quelques mauvaises périodes dans ma vie d'homme, mais bref, ça c'est perso, et heureusement que la guitare était là pour penser à autres choses.

En ce moment je prends beaucoup de plaisir, même si je joue peu, à ne faire que du dIRE sTRAITS.

Mon problème, c'est qu'étant assez éclectique, j'ai envie de toucher à tout, et je me souviens d'un conseil de Hugo il y a maintenant à peu près 3 ans je crois en me disant de me consacrer qu à un seul groupe ou guitariste.

Je suis entrain d'éliminer de mon programme tout ce qui n'a rien à voir avec le jeu de Mark Knopfler (pour exemple, je ne revenais qu'au solo à apprendre que 4 à 5 jours plus tard,donc je n'assimile pas trop et pas vite)

Quels sont donc les avantages et inconvénients de se consacrer qu'à un seul type de jeu, et si vous, vous faites de même avec un de vos guitaristes préférés, ou si vous avec eu une période où vous n'avez joué qu'un seul style?

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Salut Toffy,

 

Comme tu le sais moi je suis un gros débutant et pourtant je pense déjà m'être enfermé dans un style ou plutôt une chanson en faite.

Bien que je travail tous les exos que me donne mon prof de gratte, ce que je travail à coté n'est plus que STH. Bien sur je travaille deux ou trois petits morceaux comme ça à coté mais vraiment très peu. En faite je passe 90% de mon temps à travailler mes exos et dans les 10% restant il y a tout le reste...

 

J'aimerai passer sur Dire Strait car comme tu le sait j'en suis Fan mais je vois toute les difficultés que j'ai à essayer de finir STH que je me dis que tant que je n'y arrive pas c'est pas la peine de passer à autre choses et non seulement c'est ce que je me dis mais en plus je n'arrive tout simplement pas à faire autrement...

Comme mes lacunes sont d'ordre purement technique, forcement en tant que débutant, les bends (pas vraiment la justesse, quoi que, mais surtout arriver à ne pas faire sonner les autres cordes), les solos (je n'arrive pas à gérer les cordes qui sonnent toutes seules), la rapidité etc etc...

 

Bref pour t'en revenir à ton sujet, le fait de m'auto enfermer dans un style ou juste une chanson fait que j'ai l'impression que c'est pas bien du tout mais que je n'arrive pas à faire autrement...

Exemple, mon prof m'a donner un exos de zook, je n'aime pas ce genre de musique, et bien je l'ai fait pour qu'il soit juste passable devant mon prof et puis je ne l'ai plus ratravailler tout simplement parce que je n'aime pas. Pourtant je comprend très bien l'intérêt de l'exo qui fait travailler la rapidité de la main droite...

 

A mon avis, travailler un style est bon pour la progression rapide dans la technique mais ça doit avoir tendance à nous enfermer dedans et ça c'est pas bon à mon avis.

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Perso, encore plus que débutant qui en "bave" j'ai trouvé un "prof" comme je l'avais voulu, il me fait découvrir pleins de styles et musiques différentes, mais avec une méthode progressive qui m'a permis "gentiment" d'apprendre. A chaque fois, il y avait trouvé une musique, une chanson qui me permettait de découvrir une nouveauté technique.

Et ça me convient fort bien, si je suis trop longtemps sur quelque chose, ça me barbe ! S'enfermer dans un style, en ce qui me concerne c'est pas mon souhait, même si j'ai des préférences....Ce serait sans doute peut être un peu ballot de louper des "trucs" qui sont biens, sous prétexte de style...non ?

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Bon,

 

Je ne sais pas si on peut parler d'avantages et de désavantages mais plutôt de choix personnels.

 

Avantages :

- on progresse bien dans les techniques de base car on est motivé (même si les techniques de bases auraient pu s'apprendre dans un autre)

- on progresse vite dans le style

- on devient un spécialiste de ce style

- on aborde mieux l'apprentissage d'un autre style, surtout s'il y a des similarités

 

Désavantages :

- on rejette inconsciemment les autres styles sous prétexte que le sien est "le meilleur", mais ça c'est parce que c'est celui qu'on aime. Je pense qu'on a tous eu inconsciemment cette pensée !

 

Le compromis est de s'intéresser et d'aimer 1 ou deux styles et de devenir bon dedans !

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Merci à vous 3.

Je ne sais pas au bout de combien de temps je maîtriserais le style Knopfler (si j'arrive à le maîtriser un jour car c'est très technique), de toute façon c'est un de mes buts en guitare.

Sachant que ça me donnera une certaine base pour la country, le blues et le picking et plus car c'est tout ces styles qui lui ont donné sa technique.

Je vois d'après Minhounet qu'il y a plus d'avantages et je suis complètement d'accord avec ce que tu as dit.

Je m'éloignerais un peu des autres groupes et guitaristes que j'aime mais j'y reviendrais plus tard.

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Je pense qu'à un moment, il faut se concentrer sur une technique à maîtriser pour jouer un morceau ou un style de morceaux, généralement, ça fait progresser.

 

Après, il ne faut peut-être pas "s'enfermer" dans un style mais graviter autour afin de progresser uniformément sur les techniques annexes et pas se retrouver bloquer un jour.

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Oui, graviter autour des techniques comme vous le dites et surtout avoir des bases solides.

Après , Ben c'est dans le choix des chansons à jouer.

Ce que pourrait m'apporter du Maiden, du Megadeth, du Pink Floyd,du Ted Nugent ou autre Lindsey Buckingham je ne l'aurais pas de suite, mais ça sera peut-être plus facile dans quelques années

 

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Un article sur F. Zappa qui aborde ce thème. Reste que toi et lui n'avaient pas les même ambitions, moyens ou encore volonté notamment.

 

Vingt ans après sa mort, pourquoi ne célèbre-t-on pas Frank Zappa?
Le 4 décembre 1993, un cancer de la prostate avait raison du leader des
Mothers of Invention
. Aujourd'hui, son nom est connu de tous, mais pas sa musique. Un paradoxe qui trouve ses racines dans une carrière à contre­-courant.

Publié le 04/12/2013,
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Merci à vous deux.

Oui, comme le confirme l'article, c'est ce mot que j'avais en tête: OVNI.

J'avais écouté du Zappa à mon adolescence mais jamais accroché.

Zappa est plus connu quand même qu'un Robin Trower ou un Lindsey Buckingham cité plus haut.

Je pense que quand on se met à gratter, finalement, il faut jouer la musique que l'on aime, et même si j'adore beaucoup de chose, il faut arrêter un jour de s'éparpiller, chose que j'ai trop faite,et qui m'a fait perdre beaucoup de temps et parfois miné le moral.

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  • 4 weeks later...

La question est super intéressante... Peut-être parce que j'y ai été, et que j'y suis encore, confronté...

Je ne saurais pas répondre si y a des avantages et/ou des inconvénients à l'un ou à l'autre.

Après avoir retourné cette question maintes et maintes fois dans ma tête pendant maintenant 3 ans passées, je pense plutôt que la vraie question est : "qu'est ce que je cherche à faire ?"

Je ne veux pas dire "qu'est ce que je cherche à faire comme type de musique ou comme style ?" mais dans mon cas "qu'est ce que je cherche à faire vis à vis de cet instrument -ici, la guitare- et plus globalement vis à vis de la musique ?"

 

J'ai pendant longtemps associé la pratique de la guitare avec un style particulier. D'abord le rock, puis le metal.

Puis gros vide.

Y a 4 ans, j'avais même presque abandonné : plus l'envie, un peu bloqué, j'avançais pas, je faisais toujours la même chose, les mêmes idées, bref, ça tournait en rond.

Puis ma chérie m'a invité a tester les cours avec un prof.

J'y suis allé, je lui ai expliqué ce que je faisais, mon parcours rock, puis metal, le fait que je tournais en rond...

 

Il m'a proposé de faire du manouche pour 1) comprendre l'harmonie (c'est un jazzeux) 2) manger de l'impro et étudier les grilles.

Aujourd'hui, ça fait donc plus de trois ans que je fais du manouche, on bouffe de l'impro, je trouve ça génial. Par contre je n'estime pas avoir "le swing", j'ai une culture plutôt pauvre en manouche. Mais je me fais plaisir à improviser, à comprendre comment tout ça marche, et... mine de rien, à m'incruster les gammes majeures, mineures, diminuées, bartok, les arpèges... en veux tu en voilà. C'est beaucoup de boulot, mais en parallèle...

 

... en parallèle avec des amis, sans grande prétention, on a monté un groupe rock. Ben merde. Tout ce que j'apprends dans l'harmonie, les placements, les impros, j'utilise quasi tout ce que je vois en manouche dans ce groupe, et après 3 ans, j'ai fait des bonds en avant.

 

Alors pour en revenir à la question, je pense que j'ai délaissé mes styles pour m'intéresser à un autre style qui me permet, dans l'un comme dans l'autre, d'avoir de nouveaux outils, une nouvelle perspective et une nouvelle compréhension de ce que je fais ou de ce que je pourrais faire.

Dans le cas manouche vs rock/metal, le truc le plus balaise, je trouve, est le jeu au médiator et les jeux main droite et main gauche. Tant de différences... Ca demande une gymnastique assez ardue.

 

Mais aujourd'hui plutôt que de me spécialiser dans un style, j'ai choisi l'ouverture pour me permettre 1) de jouer avec des gens riches que je n'aurais jamais connu qu'avec le rock/metal 2) d'apporter énormément de cette expérience à mes styles de prédilection.

Modifié par Almatysain
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